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Texte
 


Joseph HAYDN, Symphonie No 93 en ré majeur, Hob I:93, Wiener StaatsOpernOrchester, Hermann SCHERCHEN, 1952, WL 5178

Joseph Haydn compose cette symphonie en 1791, pendant son premier voyage à Londres: c'est la première des symphonies dite "Londoniennes" - dans l'ordre de leur première audition, qui ne coincide que partiellement avec l'ordre chronologique de leur composition: pour plus de détails voir par exemple cette page en allemand de Wikipedia. Elle fut donnée en première audition le 17 février 1792.

Photo à droite
: Franz Joseph Haydn, une gravure contemporaine de cette symphonie. Ref.: Auteur: Hardy, Thomas (1757-1804). Graveur; Éditeur: J. Bland, Date d'édition: 1792, 1 estampe: pointillé; 26 x 20 cm; Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b8420890s, Source: Bibliothèque nationale de France, département Musique, Est.HaydnF.030, Relation:
http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb396083639, Provenance: bnf.fr.

Pour présenter cette symphonie un extrait des
excellentes notes rédigées en 2009 par Richard Wigmore pour Hyperion, dans le cadre des enregistrements des symphonies de Haydn sous la direction de Roy Goodman:

"[...] «La nouveauté d’idée, le caprice agréable et la foucade, mêlés au sublime et au grandiose habituel de Haydn confèrent un surcroît d’importance à l’âme et aux sentiments de chaque individu présent», s’extasia The Times après la première de la no 93, le 17 février 1792. D’emblée, «le sublime» est de mise dans l’introduction lente, quand la musique glisse d’un ré majeur fortissimo retentissant à un étrange et secret mi bémol majeur. Cette tendance «bémolisante» trouve un écho dans les tonalités avec bémols à la clef de chacun des mouvements suivants.
L’Allegro assai repose sur deux mélodies symétriques cantabile fort charmantes, garantes de la popularité de l’oeuvre. Le premier sujet servit même d’hymne protestant américain! On retrouve l’habituel développement contrapuntique complexe, alimenté par un fragment du «second sujet» à la valse.
Le Largo cantabile est l’une des fusions originales opérées par Haydn entre sonate, rondo et variations. Après un thème liminaire subtilement attendrissant, aux cordes solo, il parodie une haendélienne ouverture à la française. Vers la fin, passé un méditatif solo de hautbois, la musique s’encalmine, mais un gigantesque pet de basson vient aussitôt crever l’atmosphère - une farce dont la grossièreté à la Till Eulenspiegel fait plus qu’égaler la no 94 et sa «surprise».

Le menuet, tirant le maximum de ses trois premières notes, compte parmi les plus vigoureux et les plus théâtraux de Haydn, cependant que dans le trio, d’agressives retraites militaires aux vents et aux cuivres s’opposent aux mystérieuses incursions des cordes dans des tonalités éloignées. Nulle trace ici de la rusticité stylisée présente dans les autres trios des symphonies londoniennes.
Après la première de la no 93, Haydn confia à Frau von Genzinger que le finale était «trop faible» par rapport au mouvement d’ouverture et qu’il fallait le modifier. Révisé ou pas, ce finale, tel que nous le connaissons, est l’un de ses plus verveux, l’un de ses plus puissants, qui culmine (après une pause générale ostensiblement vaniteuse) en une coda à l’hilarité chahuteuse. Haydn déjoue plusieurs fois l’attente d’une complète réexposition grâce à une joyeuse démonstration de ruse rythmico-harmonique. Pour ne pas changer, il joue avec les croches anacroustiques du thème principal: à un moment, il jette la tonitruante puissance du grand orchestre contre un violoncelle solitaire
. [...]" Citations extraites des notes rédigées par Richard Wigmore en 2009 pour Hypérion.

La partition peut être téléchargée
sur cette page du site de l'IMSLP, ainsi que sur cette page du site musedata.org.

L'interprétation que je vous en propose est celle d'
Hermann SCHERCHEN dirigeant l'Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne. Chaque fois que je réécoute un disque d'Hermann Scherchen que je n'ai pas écouté depuis quelques temps, je suis chaque fois à nouveau émerveillé par sa direction! Cet enregistrement de la symphonie No 93 en est un exemple typique, c'est une pure merveille!

L'enregistrement paraît pour la première fois sur le disque Westminster WL 5178 (parution annoncée dans le 3e suppl. du WERM en page 217) et est réédité plusieurs fois, par exemple sur les disques XWN 18322 (photo ci-dessus à gauche), l'album XWN 6601, le set W 69635, le set WM 1002/WMS 1002 (en "fausse" stéréo, produite électroniquement), Heliodor 478 044, World Record Club T 407. L'enregistrement lui-même doit avoir été fait en 1952.

Pour cette restauration j'ai utilisé une numérisation du disque WESTMINSTER WL 5178, ce disque étant en nettement meilleur état que le WESTMINSTER XWN 18322 (Sur l'autre face du WL 5178 se trouve la symphonie No 88, sur l'autre face du XWN 18322 la symphonie No 94).

Voici donc...

Joseph Haydn, Symphonie Nr. 93 in D-Dur, Hob I:93, Wiener StaatsOpernOrchester, Hermann Scherchen, 1952, WL 5178 (1. Adagio – Allegro assai 06:54, 2. Largo cantabile 09:39, 3. Menuetto. Allegretto - Trio 04:10, 4. Finale. Presto ma non troppo 05:17)

que je vous offre et que vous pouvez obtenir en...

________________________________________CLIQUANT_ICI_____________________________________________

pour un download sur Filefactory.

WESTMINSTER WL 5178 XTV 23265 -> WAV -> léger à fort DeClick avec ClickRepair, de nombreuses réparations manuelles ->
FLAC

4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.

 
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