Johann Sebastian BACH, Concerto brandebourgeois No 3 en sol majeur pour cordes et basse continue, BWV 1048, Anton HEILLER, clavecin, Jan TOMASOW, Rudolf STRENG, Alfred JILKA, violon, Wilhelm HUBNER, Eduard RAB, Ernst KRISS, alto, Richard HARAND, Gunther WEIS, Ludwig BEINL, violoncelle, Otto RUM, contrebasse (musiciens du "Kammerorchester der Wiener Staatsoper in der Volksoper"), Felix PROHASKA, Amadeo AVRS 6042 B X 100 B
Ce troisième concerto a été écrit uniquement pour cordes et basse continue.
Pour présenter ce concerto un extraits des notes rédigées par Peter Wackernagel (publiées dans le livret de l'intégrale des Brandebourgeois enregistrée par August WENZINGER):
"[...] Le premier mouvement du troisième Concerto Brandebourgeois en sol majeur (BWV 1048) représente peut-être le chef-d'oeuvre de l'art du motif. Cette oeuvre s'écarte le plus de la forme typique du Concerto grosso; elle ne connaît aucun soliste. Bach n'y engage que des instruments à cordes et il répartit cet ensemble homogène en groupes de trois instruments: 3 violons, 3 violes et 3 violoncelles.
Le sujet, un thème puissant à multiples éléments, porte l'ensemble du jeu concertant. Même un élément apparemment aussi insignifiant que la figure d'ouverture du sujet, la note de rechange de la tonique, prendra une vie propre. Il traversera la musique, ici en tombant plusieurs octaves, là en les escaladant. Bach pousse à l'extrême l'art de lier et d'inverser ses sujets. A deux reprises, on s'attend à du nouveau. Le violon se dégage du cortège de ses compagnons en faisant des descriptions d'accord. On croit entendre le début d'un jeu concertant. Mais les transformations sont elles-mêmes si variées qu'elles sont bientôt près d'acquérir la valeur d'un thème propre. Elles sombrent finalement, caricatures grotesques, dans la basse. A l'inverse, l'accord fondamental courageusement entonné par le violon semble annoncer plus tard un nouveau sujet. Mais ce sujet sera bientôt, après son exposition fuguée, pris dans les eaux mêlées du grand fleuve principal où il se perdra. On notera également l'effet splendide des croches par lesquelles les basses attirent le mouvement vers elles sous le toit bruissant que leur forment les voix supérieures.[...]"
Ce premier mouvement a été remanié par Bach en 1729 - avec des hautbois, des bassons et des trompettes - pour devenir la Sinfonia de sa cantate liturgique BWV 174 ("Ich liebe den Höchsten von ganzem Gemüte").
Le deuxième mouvement est une cadence, qui est plus ou moins longue, suivant l'interprétation. Dans celle que je vous propose sur cette page la splendide cadence a été écrite - et est jouée - par le claveciniste Anton HEILLER (d'après l'étiquette du disque de la première édition BGS 541, photo ci-dessus à droite).
Le troisième mouvement "[...] un Allegro, entraînant et enjoué, «une sorte de ronde aux prodigieuses évolutions», [...] donne à l'oeuvre entière une excellente conclusion. Ce morceau n'a pas de thèmes bien caractéristiques et semble être surtout l'expression du mouvement perpétuel et de la joie de vivre. Bach souligne cette tendance en exigeant des répétitions pour les deux parties du morceau, fait unique dans tous ses Concertos brandebourgeois. [...]"
Si seulement tout les disques étaient aussi bien documentés que ces disques Vanguard: Jan TOMASOW, Rudolf STRENG, Alfred JILKA, violon, Wilhelm HUBNER, Eduard RAB, Ernst KRISS, alto, Richard HARAND, Gunther WEIS, Ludwig BEINL, violoncelle, Otto RUM, contrebasse (tous des musiciens du "Kammerorchester der Wiener Staatsoper in der Volksoper"), Anton HEILLER au clavecin, le tout est dirigé par Felix PROHASKA.
La première parution a lieu sur le deuxième disque de l'album BGS 540/541/542. Assez curieusement plusieurs sources indiquent que l'enregistrement de cette intégrale des concertos brandebourgeois aurait été fait en juin 1956, alors que les labels de la première édition indiquent pourtant clairement que l'enregistrement a été fait en 1954: voir la page du premier concerto brandebourgeois BWV 1046 pour plus de détails, ainsi que l'étiquette de la 1ère face du BG 541 (photo ci-dessus à droite) indiquant "Recorded in Europe MCMLIV", donc "Enregistré en Europe 1954".
Pour cette restauration j'ai utilisé l'édition sur Amadeo AVRS 6042, parue un peu plus tard: sur ce disque le Concerto No 3 complète sa deuxième face (avec le Concerto No 2 au début).
Voici donc...
Johann Sebastian Bach, Konzert Nr. 3 in G-Dur für Streicher und Basso Continuo, BWV 1048, Anton Heiller, clavecin, Jan Tomasow, Rudolf Streng, Alfred Jilka, violon, Wilhelm Hubner, Eduard Rab, Ernst Kriss, alto, Richard Harand, Gunther Weis, Ludwig Beinl, violoncelle, Otto Rum, contrebasse (musiciens du "Kammerorchester der Wiener Staatsoper in der Volksoper"), Felix Prohaska, Amadeo AVRS 6042 B X 100 B (1. (Allegro) 07:14, 2. Cadenza 01:48, 3. Allegro 06:01)
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