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François COUPERIN, Motet Veni sponsa Christi veni coronaberis (Viens, viens, fiancée du Christ), Motet de Sainte Suzanne pour le comte de Toulouse, Pierrette ALARIE, Léopold SIMONEAU, Georges ABDOUN, Ensemble vocal de Paris (chef de choeur André JOUVE), Orchestre de chambre Gérard Cartigny, Ernest BOUR, Ducretet-Thomson London DTL-93077
"[...] L’oeuvre de Couperin offre tous les types de motets en usage pour les saluts qu’ils soient pour le saint sacrement (Lauda Sion, O amor, o gaudium, O mysterium ineffabile, Ornate aras), pour la Vierge (Respice in me) ou pour des saints (Exultent superiet Veni sponsa Christipour sainte Suzanne, Festiva laetis cantibuspour sainte Anne, Jucunda vox ecclesiae pour saint Augustin, Laetantur caeli pour saint Barthelémy, Resonent organa pour sainte Cécile) ainsi que, bien entendu, la prière pour le roi Domine salvum qui vient d’une tradition proprement française remontant au règne de Louis XIII, celle de mettre en musique ce dernier verset du psaume 19 Exaudiat te Dominuspour conclure les offices, qu’ils aient lieu ou non devant le roi. [...]" citation extraite de "LES PETITS MOTETS", p. 130, Ressources numériques Philidor du Centre de Musique Baroque de Versailles (http://philidor.cmbv.fr/accueil ou http://philidor3.cmbv.fr/ resp. http://philidor.cmbv.fr/jlbweb/jlbWeb?html=cmbv/formulaire_avance&base=weboeu# pour une recherche)
François Couperin compose ce Motet de Sainte Suzanne - sous-titré dans le manuscript "Motet à deux voix avec symphonie et choeur au milieu" - en 1698 (ref: Antoine Geoffroy-Dechaume, au verso de la pochette du disque DTL 93077).
L'auteur du texte latin n'est pas connu, on ne sait pas non plus exactement à quelle Sainte Suzanne se rapporte ce motet. Il est toutefois fort probable que ce soit Suzanne de Rome (IIIe siècle, vierge romaine martyrisée, fêtée le 10 août), étant donné qu'elle est la sainte patronne des fiancé(e)s.
Pour le texte latin et une traduction en français, voir un peu plus bas.
L'enregistrement que je vous propose ici est paru sur le disque Ducretet-Thomson London DTL-93077, sur sa deuxième face en complément des Trois Leçons de Ténèbres avec Pierrette Alarie et Basia Retchitzka.
Sur la page du site www.thecanadianencyclopedia.com dédiée à Pierrette Alarie cet enregistrement est daté de 1954. Cette indication est certainement exacte, étant donné que ce disque Ducretet-Thomson London DTL-93077 apparait pour la première fois dans le 3e supplément du WERM (couvrant la période de publication 1953-1955).
Les solistes sont Pierrette ALARIE, soprano, Léopold SIMONEAU, ténor, et Georges ABDOUN, basse. Ils sont accompagnés par l'Ensemble vocal de Paris (chef de choeur André JOUVE) et l'Orchestre de chambre Gérard Cartigny, le tout sous la direction d'Ernest BOUR.
Voici donc...
François Couperin, Motet Veni sponsa Christi veni coronaberis (Viens, viens, fiancée du Christ), Motet de Sainte Suzanne pour le comte de Toulouse, Pierrette Alarie, Léopold Simoneau, Georges Abdoun, Ensemble vocal de Paris (chef de choeur André Jouve), Orchestre de chambre Gérard Cartigny, Ernest Bour, Ducretet-Thomson London DTL-93077 (1. Veni sponsa Christi 02:25, 2. Date serta, date flores 03:23, 3. O Susanna quanta est gloria tua 04:16, 4. Voluit Dominus sacrificium 01:22, 5. Jubilemus et cantemus 01:57, 6. O Susanna quanta est gloria tua 01:47, 7. Filiae Israel attendite, 8. Jubilemus et cantemus 03:24)
que je vous offre et que vous pouvez obtenir en...
______________________________CLIQUANT_ICI______________________________
Ducretet-Thomson London DTL-93077 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClicRepair, des réparations manuelles -> FLAC
7 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP
(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
Texte latin d'après la Notice Philidor 8/47 du Centre de Musique Baroque de Versailles, l'auteur du texte n'étant pas identifié, traduction en français de Iulia, du groupe de discussion fr.lettre-langues-anciennes.latin (06.07.2012):
Incipit:
Voluit Dominus sacrificium Date serta date flores O Suzanna... nobilis familia O Suzanna... favus distillans Filiae Israel Veni sponsa Christi veni coronaberis
Dieu a voulu ce sacrifice Donnez des guirlandes, donnez des fleurs, O Suzanne... noble famille, O Suzanne... rayon de miel qui coule, Filles d'Israël, Viens, épouse du Christ, viens tu seras couronnée.
Texte:
[1] Veni sponsa Christi, Veni coronaberis, Veritatem dilexisti Deum tuum Praetulisti honoribus terrenis.
Viens, épouse du Christ, Viens, tu seras couronnée, Tu as chéri la vérité, et ton Dieu Tu l'as préféré aux honneurs terrestres.
[2] Date serta, date flores Hos virgo castissima Meretur honores Hos martyr sanctissima. Jubilemus et cantemus Resonet caelum plausibus. Jubilemus et cantemus Resonet caelum laudibus.
Donnez des couronnes, donnez des fleurs, La vierge très chaste mérite ces honneurs, la très sainte martyre les mérite. Exultons et chantons Que le ciel résonne de ses louanges.
[3] O Susanna quanta est gloria tua Nobilis familia, Orbis decor, cordis amor Nomen tuum tullunt super aethera.
O Suzanne, quelle gloire est la tienne, Quelle noble famille, Honneur du monde, amour du coeur, Ton nom est porté jusqu'aux astres.
[4] Voluit Dominus sacrificium Et dedisti Christo tuo Quia fortis ut mors dilectio Lampades ejus, lampades ignis Atque flammarum.
Dieu a voulu ce sacrifice Et tu l'as offert à ton Christ, Car l'amour est fort comme la mort, Son flambeau, le flambeau du feu Et des flammes. [?]
[5] Jubilemus et cantemus Resonet caelum plausibus.
Exultons et chantons Que le ciel résonne de nos applaudissements.
[6] O Susanna quanta est gloria tua, Favus distillans labia tua, Distillantia labia tua mirrham primam.
O Suzanne, quelle gloire est la tienne, Tes lèvres sont un rayon de miel qui coule Tes lèvres laissent couler la myrrhe.
[7] Filiae Israel attendite, Disciplinam audite Attendite disciplinam et vide, Et numquam abjiciatis eam.
Filles d'Israël, prêtez-moi attention, Ecoutez la doctrine, Respectez la doctrine et ne la perdez pas de vue [ on attendrait "uidete"] Et ne la rejetez jamais.
[8] Jubilemus et cantemus Resonet caelum plausibus.
Exultons et chantons Que le ciel résonne de nos applaudissements.
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