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Texte
 


Johann Sebastian BACH, Concerto pour clavecin, cordes et basse continue No 1 en ré mineur, BWV 1052, Ruggero GERLIN, Orchestre CENTO SOLI de Paris, Victor DESARZENS, OSL 13, (P) 1957 ou 1958

Ce Concerto No 1 est certainement le plus fameux et le plus puissant des concertos pour clavecin de Bach. Il provient probablement d'une partition plus ancienne pour violon, aujourd'hui perdue.

Pour une courte description de l'oeuvre un extraits des notes rédigées par
Angela Hewitt en 2005, dans la traduction d'Hyperion:

"[...] Aujourd’hui encore, les musicologues débattent pour savoir si le concerto original était ou non de Bach. Mais je ne puis songer à un autre compositeur, car qui d’autre eût pu seulement approcher l’intensité et l’envergure stupéfiantes de cette pièce, sans parler de l’impact dramatique et émotionnel qu’elle suscite?

Avec son écriture à l’unisson, le tutti d’ouverture annonce à coup sûr quelque chose de spécial, bien différent des autres concertos pour clavier. Ce thème réapparaît tout au long de l’oeuvre pour séparer les incursions du soliste. La partie la plus dramatique du mouvement survient lorsque le clavier a un bref moment à lui, en partant sur une longue note de pédale tenue, à la basse. L’Adagio commence, lui aussi, sur un tutti à l’unisson – cette fois, un ground bass présent à chaque mesure, qui module en différentes tonalités et est parfois fragmenté. Quant au soliste, il se voit confier une aria passionnée et entame un dialogue avec les violons et les altos. L’ensemble rappelle en tout point une musique de passion. Le troisième mouvement offre à ce concerto le finale le plus brillant du corpus: il ne faiblit pas un instant, exigeant énormément de précision rythmique et de virtuosité.

Les deux premiers mouvements de ce concerto, qui apparaissent dans la Cantate BWV146, Wir müssen durch viel Trübsal in das Reich Gottes eingehen («Nous devons passer par bien des tourments pour entrer au royaume de Dieu»), confient la partie solo à l’orgue, sous une forme légèrement moins développée. Fait surprenant, un choeur à quatre parties est ajouté par-dessus la partie de clavier, dans ce qui semble un mouvement lent déjà fort élaboré. Le troisième mouvement correspond à la Sinfonia de la Cantate BWV188, Ich habe meine Zuversicht auf den getreuen Gott gericht’t («J’ai placé ma confiance dans le Dieu fidèle»). Ces deux cantates ont été écrites en 1726 et en 1728, et sont donc probablement antérieures au Concerto pour clavier, dont la popularité remonte à l’interprétation que Mendelssohn en donna à Leipzig, en 1837, et à la publication de la partition qui s’ensuivit.[...]"

La partition peut être téléchargée sur la
page correspondante de l'IMSLP.

La première parution de l'enregistrement que je vous propose sur cette page doit avoir eut lieu entre 1957 et 1958. La réédition sur le disque OSL 13 est - entre autres - mentionnée dans le "American record guide" de 1958, ainsi qu'en page 34 du Billboard 26.01.1959: il est paru en même temps sur disque mono et sur disque stéréo; la première parution sur le disque Club Français du Disque CFD 124 - à ma connaissance seulement en mono - n'est pas encore mentionnée dans le 3e supplément du WERM 1953-1955 (les CFD cités dans ce dernier supplément du WERM sont les CFD 1 à 58). Le dépôt légal de la Bibliothèque Nationale de France a bien ce CFD 124, mais n'indique pas d'année de parution. Par contre un des disques précédents - le CFD 122 - est daté (P) 1958. Pour un des disques suivants - le CDF 128 - la BNF indique (P) 1959. Entre les années 1957 et 1958 pour la première édition de cet enregistrement est donc plausible. Je n'ai pas contre pas pu trouver de données sur la date d'enregistrement elle-même, ni sur l'endroit: il a certainement été fait à Paris.

Victor DESARZENS dirige ici l'Orchestre des CENTO SOLI de Paris, l'énigmatique orchestre des CENTO SOLI de Paris... Je cite une courte description de Benoit du Quartier des Archives qui résume bien l'état des connaissances actuelles sur la nature de cet orchestre:

"[...] les Cento Soli devaient être une réunion de divers musiciens (excellents) provenant de diverses associations parisiennes du temps où le "cachetonnage" était encore pratique courante (sauf pour l'Orchestre National qui était une formation "bloquée", les autres instrumentistes parisiens s'échangeaient régulièrement leurs chaises pour pouvoir assurer d'autres missions plus lucratives aux moments des répétitions et des concerts...).

Il y avait sûrement une proportion de musiciens de l'OSCC dans certaines sessions d'enregistrement car on trouve les noms de Pierre Nérini (violon solo dans la 4e Suite de Tchaikovsky enregistrée par Serge Baudo) et Robert Casier (hautbois solo dans un disque de concertos de Haendel dirigés par Anthony Bernard).

Si ma mémoire est bonne, ces "Cento Soli" n'ont enregistré que pour le "Club Français du Disque" (parfois réédité par Musidisc ou Festival) dont le catalogue appartient désormais à Universal Music. Peut-on rêver qu'un jour ou l'autre un employé zélé d'Universal fera une recherche dans les archives comptables du groupe pour y chercher la liste des musiciens cachetonneurs de ces "Cento Soli" et faire le parallèle avec les formations parisiennes de l'époque? C'est sûrement très utopique... [...]".

Le soliste est
Ruggero GERLIN, un claveciniste très bien connu dans le cercle des passionés du clavecin, aujourd'hui hélas bien oublié par le grand public, malgré son impressionante discographie (voir la page correspondante de mon site pour plus de détails).

Mon disque est dans un état splendide, avec toutefois un bruit de surface assez prononcé par endroits, comme c'est souvent le cas pour ces premiers disques stéréo. J'ai toutefois préféré ne pas essayer de le filtrer, afin de ne pas risquer d'altérer l'interprétation.

Voici donc, en stéréo de l'époque...

Johann Sebastian Bach, Cembalokonzert in d-moll, BWV 1052, Ruggero Gerlin, Orchestre Cento Soli de Paris, Victor Desarzens, OSL 13, (P) 1957 ou 1958 (1. Allegro 08:05, 2. Adagio 06:13, 3. Allegro 08:00)

que je vous offre et que vous pouvez obtenir en...

______________________________CLIQUANT_ICI______________________________

OSL 13, OMEGA DISK OSL-13 058-1029/30 -> WAV -> léger DeClick avec ClickRepair, des réparations manuelles -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.

Cet enregistrement peut être également écouté en ligne sur la
page correspondante du groupe victor-desarzens du site www.notrehistoire.ch. Le logiciel Adobe Flash Player doit toutefois être installé sur votre ordinateur pour pouvoir écouter le fichier.

 
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