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Texte
 


Joseph HAYDN, Symphonie No 98 en si bémol, Orchestre Symphonique de la Radio de Cologne, Ferenc FRICSAY, concert du 23 juin 1952

Joseph Haydn compose sa symphonie No 98 entre la fin de l'an 1791 et le début 1792 (la partition autographe était à l'origine datée, mais cette inscription fut par la suite arrachée). Son instrumentation comporte le quintette à cordes, une flûte, deux hautbois, deux bassons, deux cors, deux trompettes et timbales: c'est la première oeuvre de Haydn avec trompettes et timbales dans cette tonalité de si bémol. L'oeuvre fut créée le 2 mars 1792 à Londres, dans le cadre des 'Salomon´s Concerts'.

À droite: Franz Joseph Haydn d'après Thomas Hardy, Leduc (Paris) 1808, 1 estampe: pointillé, 28 x 20,5 cm, Identifiant: ark:/12148/btv1b84208916, Source: Bibliothèque nationale de France, département Musique, Est.HaydnF.032, Relation: http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb396083650 (catalogue), http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84208916.r=%22Joseph+Haydn%22.langFR (image).

On pense que Haydn a écrit cette symphonie après avoir appris le décès de Wolfgang Amadeus Mozart: son introduction, 'Adagio - Allegro', est en effet très sombre. Aussi bien ce premier mouvement que le second 'Adagio cantabile' sont très dramatiques. Plusieurs musicologistes pensent y retrouver de nombreuses citations de Mozart, plus particulièrement des analogies avec la symphonie Jupiter, ainsi qu'avec le début de l'air de la comtesse 'Dove sono.....' des Noces de Figaro. Il faut toutefois souligner qu'il n'existe pas de commentaires de Haydn lui-même sur une relation entre cette symphonie et (le décès de) Mozart.

"[...] L'introduction adagio en si bémol mineur est brève et donne d'emblée une couleur sombre à l'oeuvre. L'allegro 2/2, alla breve, reprend le thème de l'introduction transposé en si bémol majeur. Un second thème formé d'un dessin ascendant de quatre noires apparaît en fa majeur. Peu avant les barres de reprises, un troisième thème est joué par le hautbois solo et donne lieu à une admirable suite modulée au caractère romantique d'une grande intensité. Le développement est construit principalement sur le premier thème qui donne lieu à des entrées de fugue à une mesure de distance tandis que se développe aux violons un accompagnement en croches très tourmenté engendrant des dissonances acerbes. Le thème initial se modifie en dramatiques sonneries des cors et des trompettes. Tout ce développement est unique dans les symphonies de l'époque par son contrepoint serré et son caractère sévère. Le second thème passe par des modulations mineures et c'est la reexposition qui affirme triomphalement le thème principal.[...]".

Le deuxième mouvement "[...] s'ouvre par un thème ayant un caractère de cantique [...]. La suite est assez similaire à un passage de l'andante de la symphonie no 41 Jupiter de Mozart [...]. Chez Haydn ce passage débouche sur un "minore" particulièrement émouvant dans lequel le thème, du fait de sa transposition dans le mode mineur, devient chromatique: sol, la bémol, fa#, sol puis do, re bémol, si bécarre, do [...]. Ce thème est joué principalement par les basses dans différentes tonalitées mineures et accompagnés par les violons staccato et par les bois dans leur registre aigu. [...] Dans la réexposition très modifiée, le thème aux violons est maintenant accompagné par un violoncelle solo. Les deux hautbois s'emparent du thème à leur tour et sont également accompagnés par les sextolets du violoncelle solo. Après un magnifique passage confié aux bois, le mouvement se termine pianissimo dans une ambiance apaisée.[...]"

C'est donc dans ce second mouvement que plusieurs musicologues ont fait un rapprochement avec des oeuvres de Mozart, Donald Francis Tovey qualifie par exemple cet 'Adagio' du terme de Requiem pour Mozart. Mais il faut encore une fois souligner qu'il n'est pas du tout certain que Haydn ait composé cette symphonie - ou du moins éventuellement retravaillé cet adagio - après avoir appris le décès de Mozart.

Les mouvements suivants sont moins sombres: le 3e mouvement, 'Menuetto - Trio', est un brillant morceau symphonique. Le 'Finale Presto' est assez surprenant par sa partie de clavier obligé dans sa dernière partie.

"[...] Le finale presto 6/8 est une structure sonate de près de 400 mesures. Le thème spirituel au rythme caractéristique est joué d'abord piano aux violons, il fait bientôt l'objet d'une puissante élaboration symphonique. Le second thème encore plus léger et aérien de caractère quasi Rossinien donne lieu à de jolis échos des flûtes et bassons. Ce second thème fera les frais du développement, il est joué piano timidement au premier violon solo en ré bémol majeur et par enharmonie passe en ut dièze mineur, tonalité très éloignée du ton principal provoquant une curieuse sensation chez l'auditeur. Un thème nouveau basé sur un arpège descendant apparaît fortissimo aux cordes, thème très voisin d'un motif apparaissant à la même place dans la symphonie Prague de Wolfgang Mozart! Le contraste est vif entre ce puissant tutti symphonique et le second thème que le violoniste soliste fait passer par les tonalités les plus variées. Les deux thèmes s'opposent ainsi pendant toute la durée du développement. La reexposition, d'abord voisine de l'exposition, aboutit à un point d'orgue et à un changement de tempo qui de Presto passe à moderato: le premier thème reparaît, nettement modifié car agrémenté d'une gamme chromatique, il est suivi par un passage à l'orchestration massive impliquant abondamment les trompettes et les cors de caractère très beethovénien. Enfin un dernier retour du thème principal piano au violon se produit avec cette fois un magnifique accompagnement de clavecin, surprise soigneusement ménagée ou dernière facétie du génial maestro? Ainsi une symphonie qui avait commencé dans le drame se termine dans l'allégresse. [...]".
Ces diverses citations sont extraites
de cette excellente page du site haydn.aforumfree.com, un texte de Piero1809.

Pour plus de détails voir
cette page en allemand de Wikipedia.

La partition peut être téléchargée
sur cette page du site de l'IMSLP, ainsi que sur cette page du site musedata.org.


Dans ce concert du 23 juin 1952 donné par l'Orchestre Symphonique de la Radio de Cologne - le 'Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester', l'actuel '
WDR Sinfonieorchester Köln' - Ferenc FRICSAY dirigeait en ouverture de programme cette symphonie No 98 de Joseph Haydn. Les autres oeuvres au programme étaient le concerto pour piano et orchestre Op. 15 - avec Hans Erich Riebensahm en soliste - et la Suite de Petruschka de Igor Strawinski (dans la version de 1947).


Dans le 4e mouvement, Ferenc Fricsay a supprimé la partie obligée de clavier, comme d'ailleurs aussi dans son enregistrement pour le disque fait pour la Deutsche Grammophon avec le RIAS Symphonie-Orchester Berlin en septembre 1954.


La qualité de la prise de son de cette perle des archives de la
WDR  est remarquable pour l'époque, comme pour beaucoup d'autres enregistrements de la Radio de Cologne!

Voici donc...



Joseph Haydn, Symphonie Nr. 98 in B-dur, Hob I:98, Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester (heute: WDR Sinfonieorchester Köln), Ferenc Fricsay, concert du 23 juin 1952 (1. Adagio - Allegro 06:14, 2. Adagio 07:34, 3. Menuetto - Trio 05:57, 4. Finale. Presto 06:10)


que vous pouvez obtenir en...

________________________________________CLIQUANT_ICI_____________________________________________

pour un download sur mon site.

Radiodiffusion (Archives WDR) -> WAV -> FLAC

4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.

 
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